Volume 6, numéro 3, été 2015
Le 6e Congrès mondial des infirmières et infirmiers francophones s’est tenu du 31 mai au 5 juin au Palais des congrès de Montréal. Sous le thème « Défi des maladies chroniques : un appel à l’expertise infirmière », cet événement triennal comprenait des séances simultanées, des séances par affiche, des grandes conférences et des ateliers thématiques. Six infirmières ont obtenu une bourse de l’ORIIAT pour y prendre part. Ces participantes nous font part de l’un de leurs nombreux coups de cœur.
France Boucher a été intéressée par la présentation de la méthode Healing Touch. C’est une approche de soin complémentaire qui permet d’apprendre l’utilisation de techniques simples et efficaces visant à rétablir l’équilibre et l’harmonie du système énergétique de la personne. Les effets bénéfiques s’appuient sur des données probantes. Qu’elle soit intégrée à la pratique professionnelle ou utilisée pour soi-même, cette méthode favorise une profonde sensation de calme et de relaxation généralisée qui a un impact sur la gestion de la santé.
Une conférence a particulièrement capté l’attention de Sarah Côté-Lafrenière, soit celle du chimiste et toxicologue français André Cicolella, intitulée « Toxique planète : le scandale invisible des maladies chroniques ». Que ce soit le diabète, les maladies cardiovasculaires, les maladies respiratoires ou le cancer, toutes ont une corrélation avec des facteurs de risque liés à l’environnement.
Lorraine Lamontagne a bien apprécié le Forum de la relève. Des représentants de moins de 35 ans faisant partie de divers comités ou du milieu de l’enseignement, des experts-chercheurs, des porte-parole d’organismes et une journaliste ont exprimé leur point de vue concernant les grands défis que les infirmières et infirmiers auront à relever d’ici 2030. Tous les participants de ce forum ont dit que les infirmières doivent s’impliquer davantage dans les décisions aux divers paliers de la santé, car ces professionnelles de la santé connaissent bien les forces et les faiblesses du système. Elles doivent aussi prendre davantage position sur les grands enjeux de la société, puisqu’elles sont des références pour les populations, concernant la santé. Le travail en équipe interprofessionnelle semble prometteur.
Joanie Thouin a également apprécié le forum de la relève intitulé « Les leaders de demain ». Selon elle, une phrase du forum résumait bien le thème de la discussion : « L’avenir se pense et se planifie ». Il en est ressorti que les jeunes infirmières doivent prendre leur place et s’investir pour que le système de santé soit le plus efficient possible.
Des éléments communs à l’ensemble de la communauté infirmière pourtant très diversifiée ont retenu l’attention de Christine Lessard. Toutes ces infirmières ont à cœur la qualité et la sécurité des soins, la reconnaissance de leur expertise et une meilleure utilisation de leurs compétences pour optimiser les services. Les formatrices de la relève infirmière partagent cette quête incessante d’une méthode efficace pour favoriser le développement du jugement clinique chez les étudiantes.
L’expertise infirmière… essentielle pour maîtriser le VIH? Cette question a fait réfléchir Roxane Aubé durant la conférence du Dr Aliou Sylla « Maîtriser le VIH/sida en Afrique : où en sommes-nous avec la cible 6 des objectifs du Millénaire pour le développement? » En définitive, les infirmières font réellement la différence et elles doivent se concerter et collaborer avec les autres professionnels pour identifier les priorités et s’engager dans la lutte contre le VIH/sida, et ce, que ce soit en Afrique ou au Québec.
Un grand merci d’avoir permis à vos collègues infirmières de tâter le pouls de ce grand congrès!
Lise Dubé
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